Deux cas de poliovirus détectés au Cameroun : Pourquoi il faut réagir vite

image-5-1024x576 Deux cas de poliovirus détectés au Cameroun : Pourquoi il faut réagir vite
Illustration de poliovirus de type 2, qui prolifèrent et se déplacent pendant une contamination.

En 2024, le Cameroun a enregistré deux nouveaux cas de contamination au poliovirus dérivé d’une souche vaccinale de type 2 (cVDPV2). Bien que ce chiffre puisse sembler faible, il souligne la nécessité d’une réaction rapide pour éviter une résurgence de la maladie.​

Pourquoi ces cas sont préoccupants

Depuis 2021, le Cameroun fait face à des épidémies de poliomyélite dues aux variants de type 2. Le dernier cas de variant a été détecté en septembre 2024. Dans le même temps, la présence du virus dans plusieurs pays voisins comme le Nigeria et le Tchad est confirmée. Si initialement la détection de ces cas n’a pas alarmé les experts du Programme Elargi de Vaccinantion (PEV), un facteur non négligeable a renversé la balance aujourd’hui. Les fréquents mouvements transfrontaliers dans la région du bassin du lac Tchad, augmentent le risque de propagation du virus.

La réponse : une campagne de vaccination nationale pour contre le poliovirus

Pour contrer cette menace, le Cameroun lance une campagne de vaccination du 24 au 27 avril 2025. Cette dernière vise à vacciner 7,5 millions d’enfants âgés de 0 à 5 ans. La région du Centre spécifiquement cible 1 411 879 enfants, à protéger contre le poliovirus de type 2. Cette initiative, pilotée par le PEV, souligne l’importance de la vaccination dans la lutte contre la poliomyélite.

Pourquoi la vaccination est cruciale contre le poliovirus de type 2

La poliomyélite est une maladie virale très contagieuse. Elle peut entraîner une paralysie irréversible, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. Le variant de type 2, est l’un des plus répandue et des plus aptes à la mutation. Ces éléments font de lui un agent pathogène dangereux, qu’il faut neutraliser pour assurer la sécurité des « tout-petits ». A ce jour, la vaccination reste le moyen le plus efficace de prévenir la maladie et de stopper la transmission du virus.​

Conclusion

Les deux cas récents de poliomyélite au Cameroun rappellent que la vigilance est de mise. La campagne de vaccination qui débutera le 24 avril prochain est une étape cruciale pour protéger les enfants et prévenir une résurgence de la maladie. La mobilisation de tous — autorités, professionnels de santé, communautés et parents — est indispensable pour assurer le succès de cette initiative et garantir un avenir sans polio pour les enfants camerounais.​

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