En 2024, l’économie camerounaise continue de démontrer sa résilience, avec une croissance économique de 4,5% selon les prévisions de la Banque Mondiale. Ce résultat est d’autant plus remarquable que le pays est confronté à des défis internes et externes, tels que la pandémie de COVID-19 et les tensions géopolitiques mondiales.
Les secteurs clés de l’économie
L’agriculture, le secteur secondaire et le secteur tertiaire sont les principaux moteurs de la croissance économique du Cameroun. L’agriculture représente 18,2% du PIB, avec des cultures de rente comme le cacao, le café et la banane. Le secteur secondaire, qui comprend l’exploitation des hydrocarbures et l’industrie manufacturière, représente 24,5% du PIB. Le secteur tertiaire, dominé par les transports, le commerce et les services financiers, représente 57,3% du PIB.
Le commerce international
Le Cameroun est un important partenaire commercial dans la région de l’Afrique centrale. En 2024, les exportations sont estimées à 4,3 milliards de dollars, tandis que les importations atteignent 6,2 milliards de dollars. La balance commerciale est déficitaire, avec un déficit de 1,9 milliard de dollars.

Les défis à relever
Malgré les résultats encourageants, l’économie camerounaise doit relever plusieurs défis. La dette publique représente 44,1% du PIB, et le déficit budgétaire est de 3,2% du PIB. Le taux de chômage est de 3,4%, et l’inflation est de 5,8%.
Les perspectives économiques
Les prévisions économiques pour 2025 et 2026 sont positives, avec une croissance économique attendue de 4,5% et 4,8%, respectivement. L’inflation devrait chuter à 5,2% en 2025 et 4,5% en 2026. Le gouvernement prévoit d’augmenter les investissements dans les infrastructures et les secteurs clés pour soutenir la croissance économique.
l’économie camerounaise en 2024 démontre une résilience remarquable malgré les défis internes et externes. Les secteurs clés de l’économie, tels que l’agriculture et le secteur tertiaire, contribuent à la croissance économique. Cependant, des défis persistants nécessitent des réformes et des investissements pour assurer une croissance durable et inclusive.